Bis repetita !
Ou plus prosaïquement : on prend les mêmes et on recommence ! Souvenez-vous l'an dernier, pour la scolarité de mon Loulou, nous en étions arrivés à une solution totalement absurde, à savoir que "oui Madame vous avez raison, il ne peut pas aller en CP, mais on va l'y inscrire quand même, et il restera en fait en grande section" ... dont le corollaire était : "ne vous ne faites pas, l'an prochain, avec les assouplissements annoncés, les tests de CP, le dossier MDPH, ... " il n'y aura aucun souci, le maitien en CP officiel sera proposé et accepté et cela régularisera la situation". Vous vous en souvenez bien ? Non, et bien, c'était ici, là, ou encore là.
Alors, cette année, j'ai fait tout ce qu'on m'a demandé : un dossier MDPH (toujours en cours d'instruction parce que c'est loooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnggggggggggggg !), une demande d'AVS, le suivi RASED et psychologue scolaire, les courriers à l'Inspection avec dossier médical à l'appui, les demandes de rendez-vous nombreux et toujours restés sans réponse, ... et bien, après la demande de maintien formulée par l'école et moi-même, et bien, la sentence est tombée : refus ! Il doit passer en CE1 officiellement... tout en passant en réalité en CP. Sérieusement, on marche sur la tête, non ?
Un florilège des phrases entendues, parce qu'il faut y être pour le croire (et je vous jure que j'invente rien dans ce qui suit) :
- la Directrice de l'école : "Bon, la réponse de l'Education Nationale ne vous surprendra pas, puisque Mme l'Inspectrice vous a rencontrée et connaît Paul"... (euh, non , je ne sais même pas comment elle s'appelle ! Mais elle a eu le culot de dire qu'elle nous avait rencontrés et qu'on était d'accord).
- la secrétaire de l'Inspection : "un rendez-vous pour qu'elle rencontre votre fils et que vous puissiez expliquer ? Oui, mais alors par téléphone en septembre." (ben, la commission d'appel, c'est le 20 mai...)
- une autre administrative : " je ne vois pas le souci, il reste en CP de toutes façons, donc pas de problème" ... la dame était très agacée et désagréable ... et n'a pas su répondre aux questions suivantes : comment fera t'on quand il sera inscrit en 6ème et qu'il sera en CM2 ? Comment puis-je expliquer cette absurdité à mon fils dans l'année quand il saura lire et qu'il verra qu'il y a un truc qui cloche (ben oui, il ne verbalise pas, mais il es tloin d'être idiot, et ses copains posent déjà des questions ... !) Comment pourrais-je expliquer à mon fils que c'est absurde, pas juste, mais qu'il n'est qu'un numéro de dossier, encore une fois, une statistique ?
- l'Inspecteur (à la Sous Préfète) : "je comprends la maman, mais que voulez-vous, on applique les textes, les exceptions n'existent pas chez nous" (non comment)
- un référent MDPH : "il aurait fallu qu'il soit absent plus longtemps de l'école" ... Excusez-moi d'avoir choisi les périodes de vacances pour faire opérer mon fils, les 4 fois en deux ans, afin qu'il soit le moins possible perturbé dans le rythme et la différence avec les copains et pour qu'il puisse ne pas trop manquer la classe, pour ne pas se retrouver encore plus en difficulté ...
Et dire que j'avais pris la décision de le laisser cette année dans l'école publique de ma commune, pour le laisser dans son environnement, dans ses habitudes, pour faire confiance à l'école publique, pour dire que j'écoutais l'avis avisé de ma mère, pour ne pas me sentir comme participant à la fuite des élèves et à la menace de fermeture de classe ... Dieu que j'ai encore été naïve !
Alors, je sais que cela ne servira à rien, mais je vais recommencer le cirque de l'an dernier : commission d'appel (où j'irai beaucoup moins gentille et naïve que l'an dernier, de toutes façons, je n'ai rien à perdre !), courriers de tous côtés, ... il ne reste que la presse que je n'ai pas alertée l'an dernier .. Je me pose des questions, et puis, dès novembre 2018, je prendrai rendez-vous avec l'école privée où est MaGrande et inscrirai Loulou pour l'année suivante, en CE1 avec redoublement !
Dans les faits, ne me dites pas que des chefs d'établissement ou des inspecteurs se soucient de ce fameux "intérêt supérieur de l'enfant" dont on nous rebat les oreilles en Adoptie, parce que je pourrais citer des cas, dans le public comme dans le privé, où ces personnes sont allées dans ce sens, et ont décidé de maintien, contre les textes, et dans l'intérêt de l'enfant ! D'ailleurs, pourquoi a t'il été possible en 2015 de faire commencer la scolarité de Camille en CP à 7.5 ans et que ce n'est plus possible en 2018 ? Les textes n'ont pas changé, les personnes non plus ... simplement, chacun se protège ... de quoi ? Je cherche encore !
quoi qu'il en soit bis repetita non placent !