Pourquoi ? Comment ? Où ?
Depuis quelques jours semaines, un nombre incalculables de questions déferlent dans mon esprit embrumé par la fatigue, une forme d'usure que je ne maîtrise pas, le tout cohabitant avec une forme de sérénité globale, une nouvelle philisophie que je ne me connaissais pas ... alors, plutôt que de les garder dans un coin de ma tête, je me suis dit que j'allais en faire un petit post, au cas où cela vous parle aussi ...
Pourquoi faut-il systématiquement répéter les mêmes demandes et les mêmes questions un certain nombre de fois pour être entendue d'un(e) ado ?
Pourquoi, en période de calme et de sourire du Loulou, suis-je sans cesse aux aguets, comme en période de calme avant la tempête ?
Comment se fait-il qu'il faille souvent déployer des trésors de vocabulaire, de stratégie, de formules en tout genre, pour être entendue d'une équipe enseignante dès qu'on alerte que quelque chose se passe ? Que l'ado n'est pas bien, et qu'elle souffre, qu'elle subit des attaques verbales incessantes ? (ça semble aller mieux)
Comment se fait-il qu'un prof homme ne comprenne pas qu'une ado se mette à fuir s'il lui court après dans la cour pour "la faire parler" ?
Pourquoi une bonne action (saluée par moi) de l'ado est-elle systématiquement suivie d'un reproche à mon égard, d'une bouderie ou d'une série de portes claquées ?
Pourquoi est-ce que la vendeuse de la parfumerie a cru bon de m'offrir une crème anti-âge et une crème solaire pour femmes de 50ans et plus, dans les échantillons ? Est-ce que je fais mon âge à ce point ? Ai-je l'air d'une vieille ? Pourquoi est-ce que ça a fait mourir de rire l'ado ? (bon OK, moi aussi !)
Où trouve t'on l'énergie pour ajouter sans cesse des choses à notre emploi du temps, alors qu'on a l'impression qu'on est déjà au bout du rouleau ?
D'où vient le fait que, même après une énorme bêtise du petit ou des mots qui font mal de l'ado, un simple sourire de leur part suffise à nous faire oublier l'origine du mécontentement ?
Voilà une première série de questions-qui-ne-servent-à-rien. Si l'idée vous plaît, j'y reviendrai de temps en temps.